La thérapie du sport à changée ma vie

La thérapie du sport à changée ma vie

Laissez-moi vous raconter mon histoire. 

 

Depuis que je suis tout petit je pratique les arts martiaux. J’ai fait du Taekwondo compétitif durant plus de 15 ans dans ma vie. Cela veut dire que je m’entrainais presque tous les jours pendant plusieurs heures à perfectionner mes techniques de combats, mes coups de pieds, ma flexibilité, mon cardio, mes réflexes, mon agilité et ma vitesse puisque c’était selon moi les demandes de mon sport. 

 

Cela dit, comme tout athlète en compétition, j’ai eu plusieurs douleurs gênantes qui m’ont amenées à utiliser les services de physiothérapie, mais aussi d’une autre profession que je ne connaissais pas encore à l’époque. Cette profession était la thérapie du sport. Je suis même certain aujourd’hui que j’ai dû appeler quelques thérapeutes du sport “Physio” en ne sachant pas la différence entre les deux professions. 

 

Faisons un saut dans le temps où j’ai réellement connu la thérapie du sport. J’étais au cégep lorsque ma conseillère en orientation m’a parlé du programme de thérapie du sport à l’université Concordia. Je n’avais jamais entendu parlé du programme, mais après m’être renseigné, je venais de découvrir l’emploi qui allait changer ma vie. 

 

Le programme de thérapie du sport à Concordia est un baccalauréat en kinésiologie avec une spécialisation en thérapie du sport qui dure 4 ans incluant 4 stages pratiques totalisant environ 1200 heures de stage (et peut être un peu plus si vous voulez mon avis). Dans ce programme nous apprenons: 

  • À évaluer les blessures musculo-squelettiques, ce qui comprend: les douleurs au dos, les douleurs au nerf sciatique, les entorses ligamentaires (genoux, chevilles, etc.), les étirements musculaires, les problèmes posturaux, les commotions cérébrales, les syndromes fémoro patellaire au genou et syndrome d’accrochage à l’épaule et bien plus. 

  • À faire des évaluations de la condition physique avec des tests cardiovasculaires, des tests de flexibilités, des analyses biomécanique de mouvements tels que le squat, le deadlift et bien d’autres. 

  • À prévenir et gérer les situations d’urgence qui pourraient arriver lors de la pratique d’un sport ou d’un accident. 

  • À utiliser des modalités et de la thérapie manuelle pour gérer la douleur à la suite d’ une blessure. Les modalités comprennent, mais sans s’y limiter, l’ultrason, l’électrothérapie, le massage, le chaud, le froid, le relâchement de la fascia, et plus encore. 

  • À prescrire des exercices et des programmes d’entraînement correspondant à la phase de guérison du client ou à la phase de sa saison sportive. 

 

Pas besoin de vous dire que la j’apprend encore beaucoup de chose lorsque je replonge dans mes gros livres universitaires tellement il y a d’informations. 

 

Lorsque j’ai gradué de l’université, j’ai eu la chance d’utiliser toutes ces connaissances pour travailler avec des athlètes de soccer, football, basketball, badminton, flag football, volleyball, cross country, hockey et bien d’autres. Cela dit, il y avait un autre type de clientèle qui attira mon attention et qui avait tout autant à bénéficier de l’approche de la thérapie du sport que les athlètes et c’était monsieur et madame tout le monde. Les gens qui ne pratiquent pas un sport pour la compétition, ou même qui ne font pas de sport du tout. Je me suis rendu compte que les même principe de planification complex d’un programme d’exercices où on doit respecter des délais et assurer la performance pour un athlète s’applique tout autant à une maman ou un papa qui à de la douleur et qui doit travailler, voyager leurs enfants, les prendre dans leurs bras ou même soulever des charges lourdes au travail. 

 

Travailler avec une grande variété de clientèle m’a fait comprendre que la thérapie du sport est la profession qui non seulement s’adresse à tout le monde, mais aussi permet d’offrir un service complet qui voit plus loin que juste la performance sportive. 

 

C’est pourquoi j’ai ouvert la Clinique Pro-Mouvement. Pour accompagner les gens à bouger sécuritairement, leur enseigner comment le corps réagit à l’entraînement et à une blessure, à offrir un endroit où l’amusement et l’entraînement ne font qu’un et surtout pour faire connaître la thérapie du sport et ainsi éviter ce que moi j’ai fait lorsque j’étais plus jeune et appeler mon thérapeute du sport  un “physio”. 

 

Si vous avez des douleurs qui persistent, une envie ardente d’atteindre d’autres niveaux dans votre sport, vous voulez vous mettre à la course ou si vous êtes simplement tanné de fonctionner sur des advils, des tylenols et des injections de cortisone, et bien venez découvrir votre nouvelle médication et prenez rendez-vous en thérapie du sport. 



Gabriel Caron CAT(C), CSCS

Partager la publication

Autres publications

Traitement blessure
Blessures

La question à 1 million de dollars

Combien de temps ça va prendre pour guérir de ma blessure? Avez-vous déjà posé cette question à votre thérapeute du sport, votre physiothérapeute, votre chiropraticien ou même votre médecin?

Lire l'article »